Bien qu’aucune donnée ne serait disponible, depuis les dernières années, à Ottawa et en Outaouais, le pourcentage de femmes victimes de violence conjugale qui seraient espionnées par leurs ex-conjoints à l’aide de moyens technologiques aurait augmenté, selon l’article de Radio-Canada. Le journal en ligne rapporte également que ce constat inquièterait les intervenants.es en violence conjugale.
Plusieurs moyens technologiques pourraient être employés par les ex-conjoints violents, tels que des systèmes de GPS sous les voitures, la géolocalisation des ex-partenaires via les médias sociaux, des applications mobiles, et même des logiciels illégaux spécialisés à des fins d’espionnage, par exemple.
D’après Anne-Sophie Letellier, doctorante à l’UQAM spécialisée en enjeux de sécurité numérique, la surveillance d’ex-partenaire serait chose courante.
Pour le vice-président des services professionnels d’une entreprise de cybersécurité, François Daigle, « Il y a moyen d’installer une application, si on a accès physiquement au téléphone, et l’application fait en sorte qu’il n’y a pas d’icône. Il n’y a aucune information qui permet à l’utilisateur de savoir que cette application a été installée ».
Pour avoir plus d’informations, et pour des trucs-astuces afin de lutter contre la surveillance à distance, rendez-vous sur l’article de Radio-Canada : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1159681/femmes-traquees-violence-conjugale-ottawa-outaouais-technologie
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