Une enquête du journal Le Monde relève que le quart des personnes condamnées pour violences sexuelles, entre 2007 et 2016, en France, avaient moins de 16 ans. La présidente de l’association Mémoire traumatique, Muriel Salmona, soulève que « les violences sexuelles entre mineurs ont tendance à passer sous les radars puisque souvent banalisées car mal quantifiées».
Au CHU de Montpellier, des professionnel.les du Centre ressource pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (Criavs) suivent des jeunes ayant été accusés de viols ou d’agressions à caractère sexuel. Pendant ce suivi de onze séances, les thèmes suivants sont abordés : sexisme, consentement, emprise mentale, empathie, maîtrise de soi. Afin de oui, leur faire comprendre la gravité de leurs actes, mais aussi avec l’espoir d’implanter de nouveaux comportements pour remplacer cette violence.
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