Jeudi dernier, Amnesty International a publié un rapport disponible en anglais et en mandarin à propos du manque de ressources et d’accessibilité pour que les personnes trans puissent effectuer une transition médicale. En effet, il n’existerait qu’un centre de santé multidisciplinaire spécialisé pour les soins nécessaires aux personnes trans, ouvert l’année dernière à Pékin. Par ailleurs, l’accès à des chirurgies d’affirmation de genre serait restreint par des exigences sévères et discriminatoires comme l’absence de casier judiciaire, le fait de ne pas être marié.e et le consentement obligatoire de la famille. De plus, le système de santé publique, qui considère le fait d’être trans comme une maladie mentale, n’offrirait que peu d’informations aux personnes trans désirant transitionner.

Ainsi, plusieurs personnes trans choisiraient de se débrouiller par elles-mêmes pour effectuer un transition médicale : hormones achetées sur le marché noir, prise d’hormonothérapie sans en connaître la posologie, chirurgies effectuées par soi-même. Les dangers associés à de tels actes seraient immenses, à la fois pour la santé physique et pour la santé mentale. Pourtant, pour plusieurs, ces solutions sembleraient être la seule issue, faute de soins adaptés.

Référence
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/china-transgender-dangerous-self-surgery/

Source
https://www.amnesty.org/en/documents/asa17/0269/2019/en/