Une nouvelle étude réalisée pour le compte d’Amnesty International révèle qu’en Suisse, une femme sur cinq aurait déjà subi des violences sexuelles, dont plus de 10 % impliquent un rapport sexuel forcé. Parmi toutes ces victimes, moins de 8 % auraient porté plainte.
Les lois suisses définissent toujours l’agression sexuelle comme un acte de violence, de menace ou de contrainte. Pourtant, la Suisse est signataire de la Convention d’Istanbul qui stipule que « le viol et tout acte à caractère sexuel non consenti doivent être considérés comme des infractions pénales ».
Selon l’organisation, le fait que les lois mettent l’accent sur la violence et sur la nécessaire résistance des victimes à celle-ci a une influence négative, non seulement sur le taux de dénonciation, mais aussi sur l’opinion du public face à la violence sexuelle.
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