Le mouvement anti-avortement prend aussi de l’ampleur au Canada. Le groupe RightNow, créé il y a trois ans, a l’intention de militer pour élire des député.e.s opposé.e.s à l’interruption de grossesse.
Radio-Canada rapporte que la cofondatrice du groupe, Alisson Golob, soutient qu’il est maintenant temps de passer à la prochaine étape. Selon elle, les groupes anti-choix ont longtemps consacré leur temps à des manifestations, mais elle croit que de faire du porte-à-porte sera plus efficace. Ainsi, le groupe invite les personnes contre l’interruption de grossesse à s’impliquer en politique, à devenir membre d’un parti avec au moins un.e député.e anti-choix, puis à voter pour cette personne, et finalement, lors de porte-à-porte, à recueillir les informations des citoyen.ne.s souhaitant soutenir un.e. député.e anti-choix afin de les encourager à aller voter la journée du scrutin. Elle précise que « C’est de la stratégie politique comme on en voit un peu partout ».
Son groupe vise 50 circonscriptions — sur un total de 338 au Canada — afin d’élire des député.e.s ouvertement contre l’avortement. Certaines de ces circonscriptions sont au Québec.
Véronique Pronovost, chercheuse à la Chaire Raoul-Dandurand, commente : « Ce qu’on constate aux États-Unis, c’est une surreprésentation des anti-choix au sein des instances politiques. C’est sûr que si on assiste à ce même genre de surreprésentation là ici, les barrières d’accès pourraient devenir éventuellement plus importantes. »
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