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Les applications de suivi menstruel sont-elles réellement gratuites?

21 juin 2019
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Un reportage de The Guardian explore l’impact financier des applications de suivi de menstruations. Beaucoup d’informations personnelles sont entrées dans diverses de ces applications comme l’intensité du flux menstruel, la durée, l’humeur, le type de contraception, les changements au niveau de la peau et des cheveux, le désir sexuel, etc.

Par contre, peu de personnes savent ce qui se passent avec ces données-là. Où vont-elles? Elles peuvent être vendues directement à des compagnies à des fins publicitaires, elles peuvent être partagées à d’autres parties (Facebook, Google, etc.), elles peuvent être collectées à des fins de recherches, ou, enfin, elles peuvent être regroupées afin d’établir des moyennes ou des tendances chez certains groupes de personnes.

Par exemple, peu de temps avant l’ovulation, il y a une augmentation d’oestrogène, ce qui mène — la plupart du temps — à une augmentation du désir sexuel. Cela pourrait mener certaines personnes ayant leurs menstruations à vouloir se sentir désirables et à faire des achats pour correspondre à cette envie, comme de la lingerie ou du maquillage. Ce dont profitent les agences de publicité qui reçoivent des données sur notre cycle menstruel. Puis, à la suite de l’ovulation, c’est au tour de la progestérone d’augmenter. Cette dernière est une hormone nécessaire pour le maintien de la grossesse. Ainsi, les publicités pourraient être plus en lien avec le cocooning et la parentalité ou avec les plantes et la décoration.

La gratuité des services implique que les données sont utiles et profitent à un tierce parti.

Référence
https://www.theguardian.com/society/video/2019/jun/20/how-your-period-making-other-people-rich-video

Source
Non applicable

 

Menstruation, impact financier, gratuité, suivi, cycle menstruel, tendance, désir sexuel, hormones, applications, technologie

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