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Québec : l’accès à Mifegymiso ne serait pas optimal

9 septembre 2019
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La pilule abortive Mifegymiso est disponible au Québec depuis janvier 2018, soit un an après le reste du Canada. Une étude s’est penchée sur son implantation dans la province, via des entrevues menées avec diverses personnes oeuvrant en médecine familiale et en obstétrique-gynécologie de janvier à mars 2018.

Majoritairement, l’option d’une interruption de grossesse médicale serait perçue comme une option avantageuse face à la méthode chirurgicale. Toutefois, les exigences du Collège des médecins du Québec (CMQ) encadrant la pratique d’avortements seraient très strictes par rapport à ce qui aurait cours dans les autres provinces. Par exemple, un stage clinique en clinique d’avortement serait exigé, alors qu’ailleurs, une formation en ligne suffirait, permettant aux professionnel.le.s de ne pas avoir à mettre leur pratique sur pause. Toutefois, depuis 2018, ce stage ferait partie de la formation de base des médecins de famille. Cette obligation, couplée à plusieurs autres, servirait à assurer une pratique « plus fonctionnelle et sécuritaire », d’après le CMQ.

Les personnes interviewées dans l’étude remarqueraient la difficulté d’accès à Mifegymiso, ce que les statistiques appuieraient. En effet, près d’une clinique d’avortement sur deux ne l’offrait pas en date d’avril 2019 et, bien qu’accessible gratuitement, seules 9 % des interruptions de grossesse auraient lieu via la méthode médicale, alors que ce taux atteint respectivement 30 % et 40 % en Ontario et en Colombie-Britannique.

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/sante/562108/la-pilule-abortive-passe-mal-au-quebec 

Source
Non disponible

interruption de grossesse, santé, Québec, avortement, médecine, accès, Collège des médecins du Québec, Canada

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