Le mariage forcé entre sous la catégorie de « mauvais traitement psychologique », auprès de la DPJ. Toutefois, le phénomène reste difficile à chiffrer puisque aucune statistique n’existe à ce sujet.
En 2009, l’affaire Shafia secouait le pays. Quatre femmes, les trois filles et la première femme du principal accusé, ont été victimes d’un crime d’honneur. Cet événement a mis au jour la réalité de la violence familiale et d’honneur. C’est ainsi qu’en 2015, le mariage forcé devient chose interdite au Canada.
Dernièrement, un travail de sensibilisation a été fait pour former les intervenant.e.s à mieux déceler ce genre de situation et à prendre en charge les personnes victimes de violence basée sur l’honneur. Ainsi, plus tôt cette année, une adolescente de 16 ans de Victoriaville a fui sa famille parce que ses parents l'avaient promis à un homme. À sa demande, elle a été retirée du milieu familial, « elle [voulait] être libre et s’affranchir du dictat des hommes qui l’entourent. »
Cette réalité reste peu connue au Canada. Pourtant, elle serait plus fréquente que nous le croyons. Sans oublier que de multiples mariages forcés ne sont pas dénoncés, par peur de rejet par la famille ou même par peur de violence extrême.
Référence
https://www.ledevoir.com/societe/562256/mariages-forces
Source
Non applicable
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