Mercredi soir, après de longs débats, la commission spéciale de l’assemblée nationale française a voté l’élargissement de l’accès à la Procréation Médicale Assistée (PMA) aux « couples lesbiens et aux femmes seules ». Cet accès était jusqu'à maintenant réservé aux couples hétérosexuels faisant face à un enjeu d’infertilité.
Par ailleurs, un amendement proposé par le Parti socialiste pose que l’évaluation médicale et psychologique permettant de valider ou non le dossier d’une personne souhaitant avoir recours à la PMA ne pourra pas « conduire à débouter le couple ou la femme célibataire en raison de son orientation sexuelle, de son statut marital ou de son identité de genre ».
La question de « l’accès aux origines » a elle aussi été soulevée et la loi bioéthique, qui définit notamment les règles entourant la PMA, prévoira d’autoriser les enfants qui le souhaitent à faire des démarches pour retrouver le donneur ou la donneuse si cette personne avait donné son consentement au moment du don.
Alors que les députés les plus conservateurs s’inquiètent de la stabilité familiale des enfants « sans père » et des prétendues dérives d’un tel élargissement de la loi, notamment concernant la Gestation Pour Autrui (GPA), les groupes féministes et LGBTQIA+ se réjouissent de cette évolution progressiste.
En ce qui concerne la GPA, l’article en question n’en parle pas, ce qui écarte les craintes à ce sujet.
Références
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/12/la-pma-pour-toutes-les-femmes-franchit-un-premier-obstacle-a-l-assemblee_5509321_3224.html
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/23/pma-pour-toutes-les-femmes-filiation-acces-aux-origines-la-loi-de-bioethique-est-sur-les-rails_5492662_3224.html
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Non applicable
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