Dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir, la Fédération du Québec pour le planning des naissances ainsi que plusieurs autres signataires ont fait valoir l’importance d’une éducation à la sexualité « positive, inclusive et anti-oppressive ».
Selon les auteur.e.s de ce texte collectif, les contenus obligatoires actuels en matière d’éducation à la sexualité seraient trop axés sur les risques de la sexualité, notamment les grossesses non désirées et les ITSS. À leur avis, les aspects positifs devraient être mis de l’avant, tout comme la diversité des genres et des orientations sexuelles afin de favoriser leur acceptation.
Les signataires – dont font partie plusieurs professeur.e.s en sexologie, en travail social et en sciences de l’éducation – demandent également au gouvernement Legault un meilleur financement du programme d’éducation à la sexualité au primaire et au secondaire. De plus, ils et elles préconisent une meilleure formation du personnel chargé d’enseigner ces contenus aux élèves. Enfin, on peut lire dans le texte collectif que le nombre d’heures réservées à ces apprentissages est pour l’instant insuffisant (de 5 à 15 heures seulement par année).
« Le Québec mérite mieux. Nos jeunes méritent mieux », concluent les auteur.e.s de la lettre.
Commentaires