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Les classes non mixtes renforcent-elles les stéréotypes de genre?

25 septembre 2019
Flavie Collin
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Cette année, les élèves de 5e année de l’école Cheval-Blanc, à Gatineau, seront divisé.e.s en fonction de leur sexe. Les enseignant.e.s questionné.e.s expliquent que les garçons suivront un cursus basé sur la robotique, la techno et la programmation. Les filles, pour leur part, étudieront les sciences à l’aide de la botanique; les plantes et le jardinage.

La division par le corps professoral selon le genre, anciennement normalisée, soulève des questions par rapport aux stéréotypes qui pourraient être véhiculés aux enfants.

Roch Chouinard, professeur de la Faculté des sciences de l’éducation à l’Université de Montréal, souligne que rien dans la littérature scientifique n’aborde les conséquences de la mixité ou de la non-mixité. Néanmoins, il considère qu’on ne peut pas choisir à la place de l’enfant ce qui l'intéresse ou non. Il nous invite à les laisser expérimenter afin d'apprendre à pouvoir décider pour soi-même et à développer leur curiosité.

Anne Roy, professeure de didactique des mathématiques à l’UQTR souhaite qu’on ne fasse pas de généralisation sur les préférences des jeunes. Bien qu’on puisse remarquer des champs d'intérêt différents basés sur le genre, chaque enfant est différent.e. Ainsi, il faut être prudent.e, car une telle approche pourrait renforcer des stéréotypes fondés sur le genre. Selon elle, la mixité est nécessaire au développement de l’enfant et nous permet d’apprendre à mieux vivre ensemble.

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/education/201909/23/01-5242534-une-classe-pour-les-garcons-une-classe-pour-les-filles.php

Source
Non applicable

mixité scolaire, stéréotype, sexisme, non-mixité, Outaouais, Commission scolaire des Draveurs, Québec, genre,

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