La Presse rapporte qu’un groupe de survivant.e.s d’agressions sexuelles commises par des membres du clergé demande que l’identité de ceux qui sont visés par des allégations de nature sexuelle « crédibles » soit révélée par l’Église. Si certains évêques américains ont publié dernièrement une liste de présumés coupables, les évêques canadiens tardent à leur emboîter le pas.
Gemma Hickey, qui fait partie de ce groupe, a rencontré sept évêques lors de la Conférence des évêques catholiques du Canada, qui se tient cette semaine à Cornwall, en Ontario, pour leur livrer ce message : « Ce n’est pas aux survivant.e.s de révéler les noms : c’est aux institutions qui nous ont fait du mal. »
Ce groupe de survivant.e.s souhaite également que l’Église fasse part publiquement des mesures prises pour enquêter sur les membres du clergé accusés d’agressions sexuelles. « Le fait d’être agressé.e sexuellement par un prêtre isole encore plus, car lorsque vous parlez d’accords de confidentialité et d’une culture du secret au sein de l’Église, ça affecte également la santé mentale des personnes », a expliqué Gemma Hickey.
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