À l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, alors que cette question est encore majoritairement associée aux personnes pourvues d’un utérus, le journal Libération s’est intéressé à la contraception réservée aux personnes produisant des spermatozoïdes.

L’article passe en revue plusieurs possibilités et avancées en matière de contraception dite « masculines ». Sous-vêtements ou anneaux augmentant la température du scrotum et réduisant ainsi la production de spermatozoïdes, injection hebdomadaire de testostérone, ou plus fréquemment vasectomie, indiquant que de plus en plus de personnes essayent de se responsabiliser dans le contrôle de leur fertilité.

L’article évoque par ailleurs un manque d’éducation de la population en général et du corps médical qui, en France, est mal formé sur ces questions. Plusieurs dénoncent le fait que la contraception n’est pas présentée comme un enjeu aux jeunes personnes socialisées hommes, laissant l’entière responsabilité et les possibles inconvénients des outils de contrôle des naissances sur les épaules des personnes assignées femmes.

Certains procédés, comme la pilule contraceptive ou le Nestorone, crème à base d’hormones à appliquer quotidiennement, sont en cours de développement. Mais, malgré des dizaines d’années de recherche, ces moyens de contraceptions peinent à s’imposer dans le milieu scientifique et médical. Alors que l’on n’espère pas la commercialisation du Nestorone avant une dizaine d’années, il faudra attendre plus d’une vingtaine d’années pour la pilule contraceptive.

D’après l’article, c’est « la frilosité des labos » et des institutions, ainsi que la peur des effets secondaires qui ralentissent le processus.

En conclusion, si les options tendent à être plus nombreuses et normalisées, il reste du chemin à faire pour réduire les inégalités.

Référence
https://www.liberation.fr/france/2019/09/25/contraception-le-pendant-masculin-a-la-traine_1753581

Source
Non applicable.