Plusieurs décennies après la mise en place de la politique de l’enfant unique en Chine, de nombreuses femmes souffrent encore de ses effets sexistes. La forte préférence de bien des parents d’avoir un garçon plutôt qu’une fille durant cette période causa un débalancement de population de trente millions d’hommes dans le pays, ce qui incite aujourd’hui le gouvernement chinois à pousser les femmes à se marier et à avoir des enfants plutôt qu’à poursuivre une carrière, alors que nombreuses sont celles qui combinent travail et famille.
L’index global d’égalité des genres du Forum Économique Mondial ne fait que descendre en Chine, alors que la plupart des pays améliorent le leur. Les jeunes femmes entre vingt-cinq et trente-cinq ans se voient systématiquement refuser des postes pour lesquelles elles sont qualifiées, dû à leur présumé désir d’avoir une famille et la supposée incapacité de combiner les deux modes de vie.
La politique de l'enfant unique a provoqué des cas d’avortement sélectif tardif ou d’abandon de poupons compte tenu de la préfèrence d'avoir un fils. Par contre, cette politique a quand même bénéficié à un certain nombre de femmes. Effectivement, la politique de l’enfant unique a tout de même permis à des milliers de femmes d’accéder aux études supérieures, car elles ont ainsi pu profiter de tutorat, d'activités parascolaires coûteuses les menant aux études supérieures, ce qui n'aurait probablement pas été le cas si elles avaient eu un frère.
Les femmes représentent aujourd’hui 41 % du PIB de la Chine.
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