Le Nouveau-Brunswick serait la seule province canadienne où une interruption de grossesse doit être pratiquée en milieu hospitalier pour être financée publiquement. Ainsi, deux hôpitaux à Moncton et un à Bathurst proposent le service et, bientôt, ils seront les seuls. En effet, la clinique privée 554, le seul autre centre d’avortement de la province, n’arriverait plus à trouver assez de financement pour poursuivre ses activités et serait obligé de vendre. C’était le seul endroit pratiquant les interruptions de grossesse à Fredericton. Ainsi, sa perte réduirait considérablement l’accès au service, forçant les personnes souhaitant y avoir recours à voyager de longues distances, ce qui contreviendrait à la Loi canadienne sur la santé. Par ailleurs, la Clinique 554 serait l’un des rares endroits dans les Maritimes à desservir spécifiquement la communauté LGBTQ+, entre autres. Pour le millier de personnes de la communauté fréquentant la clinique, sa fermeture les obligera à trouver un autre centre de santé où elles ne seront pas stigmatisées et ne feront pas face aux préjugés, une tâche pas toujours facile.

Le directeur médical de la Clinique 554 souhaiterait que l’issue des prochaines élections fédérales mène à des actions prises pour améliorer l’accès aux interruptions de grossesse partout au pays.

Références
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201910/10/01-5244869-fermeture-de-lunique-clinique-davortement-au-nouveau-brunswick.php 
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1339865/clinique-privee-avortements-nouveau-brunswick-fermeture 

Source
Non applicable