Hier, le mardi 15 octobre, se déroulait la Journée mondiale du deuil périnatal.
La mort périnatale, c’est lorsqu’un enfant décède entre le premier jour de sa conception et la fin du premier mois de vie. Alors, cela englobe la fausse couche, la mort fœtale et néonatale, ainsi que les interruptions volontaires ou médicales de grossesse. L’événement le plus fréquemment observé, c’est la fausse couche qui constitue plus de 15 % des grossesses.
Les causes d’un tel décès, bien que peu connues, sont diverses; anomalie dans le développement de l’embryon ou du fœtus, accident traumatique, malformation congénitale, etc.
Il serait erroné de croire que la perte d’un enfant qui n’a jamais vu le jour est moins difficile. Effectivement, l’imprévisibilité de la perte peut être lourde à gérer puisqu’un lien affectif significatif s’est déjà tissé entre les parents et cet enfant à venir. Aussi, l’absence de souvenir concret en plus du peu de reconnaissance sociale face à cet enfant peut être souffrante.
Ainsi, il est important en tant que société de ne pas minimiser le deuil des parents afin d’éviter de renforcer les tabous à propos de la mort périnatale. L’important, c’est de prêter l'oreille à leur peine et les inviter à exploiter les ressources présentes pour les soutenir à travers cette épreuve.
Source
https://cisss-outaouais.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2016/12/deces-et-deuil-perinatal.pdf
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