Un article s’intéressant à la répartition du travail domestique dans les ménages à été présenté cette semaine lors de l’assemblée annuelle du Fond Monétaire Internationale (FMI), à Washington.
Ce document défend qu’une distribution plus équitable des tâches domestiques entre les personnes socialisées femmes et celles socialisées hommes permettrait une augmentation d’au moins 4 % du PIB global.
En effet, il y est reconnu que ces tâches reposent en grande majorité sur les femmes, et ce, même dans les pays qui se prétendent plus avancés en matière d’équité des genres. Les femmes feraient 20 % de travail domestique de plus que leurs camarades masculins, soit deux heures de plus par jour en moyenne. Ces chiffres sont les mêmes depuis près de 40 ans.
Si les bénéfices de ce travail non rémunéré ne se reflètent théoriquement pas sur le PIB mondial, la conséquence de ce déséquilibre est plus sournoise : il éloigne les femmes du marché du travail, ce qui, pour le FMI, correspond à une perte économique importante chaque année. Pendant qu’elles font du travail invisible, elles ne participent pas à la croissance économique de leur pays.
Si l’article admet que nombreux sont les ménages qui s’organisent volontairement de la sorte, la part des femmes qui se font imposer ce travail est préoccupante.
Le texte accuse des normes culturelles jugées patriarcales ainsi qu’un manque généralisé de services publics, d’infrastructures et de politiques de congé familial qui permettrait de retirer une charge significative des épaules des femmes.
Référence
https://elpais.com/economia/2019/10/16/actualidad/1571248806_575713.html
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