Plus de 900 demandeurs et demandeuses d’asile logé.e.s dans un centre de transit à Tripoli se sont faits refuser leur demande d’évacuation du pays par l’Agence des Nations Unies pour les réfugié.e.s (HCR) en plus de se faire demander de quitter l’établissement. Ces réfugié.e.s demandent en grande partie l’asile de l’État de Libye ravagé par la guerre depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2011.
Un groupe de manifestant.e.s, majoritairement composé de femmes accompagnées d’enfants, montre son désaccord avec la décision du HCR. Plusieurs demandeurs et demandeuses d’asile présent.e.s au centre de transit de Tripoli ont été libéré.e.s de centres de détention de migrant.e.s connus pour leur abus envers leurs résident.e.s en décembre dernier. Les inégalités sociales étant aggravées durant les crises, les groupes marginalisés se retrouvent dans les groupes les plus affectés; ce qui explique que les femmes et les enfants forment la majeure partie des résident.e.s de ces centres de détention et des demandeurs et demandeuses d’asile dans la région.
La surcapacité du centre semble être à blâmer pour ces refus, mais aucune solution viable n’est offerte aux réfugié.e.s. Selon le HCR, le rejet des demandes d’asile semble dû à un manque de ressources pour l’évacuation et le transfert des migrant.e.s.
Source
https://interactive.unwomen.org/multimedia/infographic/humanitarianaction/en/index.html
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