La violence financière serait une réalité très peu reconnue en société. Aux États-Unis, une étude du Centre pour la sécurité financière souligne que 90 % des situations de violence domestique cachent une forme d’abus financier.
Dans de nombreuses situations, l’agresseur.e tente de fragiliser l’indépendance financière de sa victime afin de renforcer la dynamique de contrôle à son égard. Même si la personne réussit à se libérer de cette relation abusive, les conséquences financières peuvent la suivre longtemps, comme de devoir refaire sa vie sans revenu avec un mauvais crédit.
Octobre est le mois de la sensibilisation à la violence domestique aux États-Unis. Les organismes en profitent pour souligner le manque d’efficacité du système légal pour gérer les situations d’abus financier. Une étude de l’Institut pour les politiques féminines aurait montré que les conséquences des abus financiers chez les victimes de violence conjugale ne seraient pas assez prises au sérieux et ses victimes souvent laissées de côté.
Le Réseau national pour mettre fin à la violence domestique explique que la situation la plus commune consiste à empêcher la victime de gagner son propre argent. Les agresseur.e.s vont parfois saboter les chances de leur partenaire à obtenir ou à garder un emploi. D’autres vont prendre contrôle des comptes de banque de la victime en plus de limiter l’argent qu'elle a le droit de dépenser. Aussi, certaines personnes vont jusqu'à voler l’identité de leur partenaire, pour ouvrir une marge de crédit par exemple.
En raison du taux élevé d’abus financier dans les situations de violence conjugale, il est important de sensibiliser les gens à reconnaître ses signes précurseurs.
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