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Encore difficile de repérer les victimes d’exploitation sexuelle

8 novembre 2019
Louise Maurel
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Comme nous l’avons souligné cette semaine, la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineur.e.s est en cours depuis lundi, à Québec. 

À cette occasion, La Presse se penche sur la question de l’exploitation sexuelle dans un article qui nous alarme sur le manque de formation du personnel de la santé concernant le repérage des victimes.

En effet, si au moins 80 % des victimes iront consulter dans le réseau de la santé, seule une infime portion est reconnue et redirigée vers des systèmes spécialisés pouvant leur offrir l’aide dont elles auraient besoin. 

L’une des raisons qui rend si difficile ce dépistage est le fait que ces personnes ne se présentent que très rarement comme étant exploitées sexuellement, souvent par manque de confiance. 

C’est dans ce contexte que Françoise Filion, professeure adjointe à l’École des sciences infirmières Ingram de l’Université McGill, travaille à une meilleure éducation des intervenant.e.s, notamment en leur apprenant à repérer les drapeaux rouges laissant soupçonner qu’une personne est exploitée sexuellement, mais aussi en leur offrant une formation sur la façon de réagir et de soutenir les personnes concernées. 

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/201911/06/01-5248656-le-reseau-de-la-sante-doit-mieux-identifier-les-victimes-dexploitation-sexuelle.php 

Source
Non applicable

Exploitation sexuelle, réseau de la santé, commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs, Françoise Filion, dépistage, École des sciences infirmières Ingram, université McGill

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