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Pornographie juvénile : des failles chez les géants du web

14 novembre 2019
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Une enquête du New York Times révèle des failles chez les géants du web pour détecter la pornographie juvénile. Le quotidien rapporte que bien que 45 millions de contenu aient été signalés l’an dernier, aucune mesure sérieuse n’est prise pour mettre fin au phénomène.

La majorité du contenu signalé l’a été grâce à PhotoDNA. La technologie derrière cet outil permet seulement de comparer avec une énorme banque d’images déjà existantes. Le contenu nouvellement créé étant ainsi plus difficile à détecter.

D’un autre côté, une grande partie du contenu à caractère pédophile est stockée dans des nuages (comme Google Drive, Microsoft OneDrive, Dropbox, etc.) et n’est pas analysée par souci de respect de confidentialité des usagers et usagères du service.

Aussi, des services de messagerie cryptée, comme par exemple WhatsApp, sont utilisés et, de par leur nature, il est impossible d’en analyser, et donc de signaler, leur contenu. De la même manière, les vidéos en direct passent souvent sous le radar.

Références
https://www.nytimes.com/interactive/2019/11/09/us/internet-child-sex-abuse.html
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/11/11/pedopornographie-les-failles-des-geants-du-web-pointes-du-doigt_6018759_4408996.html 

Source
Non applicable

Pédopornographie, pédophilie, enfants, adolescents, agresseurs, agression sexuelle, agression à caractère sexuel, abus

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