unsplash/Sharon McCutcheon – Photo modifiée par Les 3 sex*

Première université québécoise à permettre l’auto-identification de genre

19 novembre 2019
Kelly Asselin-Tousignant
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Une nouvelle mesure d’inclusion pour un espace universitaire plus sécuritaire a été adoptée la semaine dernière par l’Université de Sherbrooke (UdeS). La politique de diversité permet maintenant à son corps étudiant et à son personnel de se définir soi-même en ce qui a trait  au genre et de choisir entre « femme », « homme » et « autre ». Les personnes choisissant la dernière option ne seront plus jamais appelées « madame » ou « monsieur » dans les communiqués de l’université.

La possibilité d’auto-identifier sa dénomination de genre est un grand pas vers l’aménagement d’un lieu de travail et d’études inclusif pour les personnes trans et non binaires. L’université autorise aussi ses membres à choisir le prénom et le nom qui leur convient. Cela permet d’éviter les divulgations forcées constantes causant énormément d’anxiété chez les personnes ne désirant pas dévoiler les détails de leur identité et/ou de leur transition.

La mesure d’inclusion vise à créer un climat bienveillant pour toute personne fréquentant l’institution universitaire. Elle s’ajoute aux toilettes non genrées disponibles sur le campus, et au projet d’un premier vestiaire mixte. Les décisions prises par la direction concernant l’expression de genre du corps étudiant et du personnel transpirent un désir de l’UdeS de suivre les changement sociaux. La direction semble viser l’inclusion de la diversité de ses membres sur son campus.

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/education/567162/ni-homme-ni-femme-autre

Source
Non applicable

Université de Sherbrooke, Québec, institution, non binaire, trans, inclusion, diversité, expression de genre, égalité des genres, études supérieures, auto-identification

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