Le 20 novembre 2019 souligne la 20e Journée du souvenir des personnes trans. Cette date permet d’honorer les victimes d’assassinats transphobes à travers le monde et de sensibiliser à ce type de violence haineuse.
En novembre 1998, Rita Hester, une femme trans, est assassinée pour des motifs transphobes aux États-Unis. L’année suivante, Gwendolyn Ann Smith, une activiste trans, consacre la journée du 20 novembre pour commémorer la mémoire de cette victime.
Encore aujourd’hui, la violence, l’exclusion sociale et la discrimination sont des traitements subis par les personnes trans partout à travers le monde que ce soit par peur ou par manque d’éducation. Malheureusement, les États reconnaissent peu cette réalité donc il n’en existe qu’un portrait limité.
Aux États-Unis, la Human Right Campaign (HRC) vient tout juste de publier un rapport alarmant sur la transphobie. Selon leurs données, 157 personnes trans ou non conformes au genre auraient été assassinées depuis 2013. La majorité de ces victimes étaient des personnes racisées ou des femmes trans.
Parce que leur identité ou leur expression de genre n’est pas conforme avec le sexe attribué à la naissance, cette communauté se fait imposer des barrières, se voit refuser logement ou emploi. De plus, ce stigma et cette violence ne seraient qu’exacerbés par la réalité du racisme et du sexisme. Pour contrer ce qu’elle définit d’ « épidémie nationale », la HRC réclame la mise à jour des politiques afin d’assurer la sécurité de cette communauté.
Pour en savoir plus sur les réalités trans, vous pouvez consulter notre projet Les 3 James. Puis, Spotify a créé une liste de lecture dans le cadre de la Trans Awareness Week.
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