À l’école Robert-Gravel, la semaine du 25 au 29 novembre a été marquée par une vague de protestation des étudiant.e.s de tous les niveaux sous forme de maquillages artistiques peints sur le visage des étudiant.e.s.
Les jeunes se rebellent face à la décision de la direction de suspendre un étudiant de 4e secondaire pour avoir refusé de se démaquiller avant d’aller à ses cours. Les ami.e.s proches du jeune homme auraient commencé le mouvement de contestation, mais ce dernier aurait rapidement pris de l’ampleur dans l’école en se répandant vers des camarades solidaires de tous genres et niveaux scolaires.
La polémique aurait commencé il y a quelques mois lorsque des enseignant.e.s auraient interdit à l’adolescent de se présenter à ses cours maquillé - alors que le corps enseignant permettait aux adolescentes de le faire. Selon ses proches, le jeune homme de seize ans se maquillait depuis son entrée au secondaire sans problème. La direction assure l’existence d’autres facteurs de nature personnelle et scolaire dans la prise de décision.
L’école secondaire Robert-Gravel, située dans le Mile End, s’était déjà retrouvée sous les projecteurs médiatiques en 2016 lorsqu’elle avait rendu obligatoire pour les adolescentes le port du soutien-gorge à la suite de malaises de certain.e.s professeur.e.s. Dans ce cas, les protestations étudiantes avaient obligé la direction à revenir sur sa décision, et le conseil d’établissement avait modifié le code de vie de l’établissement.
Références
http://plus.lapresse.ca/screens/6376767e-b7f4-42bb-9d74-2f58d0df64d1__7C___0.html
https://www.ledevoir.com/societe/education/472022/ecole-robert-gravel-mobilisation-coloree-contre-le-soutien-gorge-obligatoire
Source
Non applicable
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