À partir de 2016, la crise des Rohingyas au Myanmar provoque leur exode massif vers des régions à majorité musulmane. Le camp de réfugiés de Cox Bazar au Bangladesh accueille aujourd’hui plus d’un million d’entre eux. Ce camp surpeuplé où ne règne aucune loi serait à la base de multiples violences faites aux femmes.
Bien qu’on ne connaisse pas le nombre exact de victimes, 75 % des filles et des femmes du refuge auraient reçu des services de soutien portant sur la violence basée sur le genre. Cela représenterait environ 500 filles mineures et plus de 12 000 femmes rohingyas.
Heureusement, plusieurs organismes comme l’UNICEF offrent des services de soutien et on mit en place des « safe-space » exclusivement pour les femmes et leurs enfants.
Toutefois, pour des raisons religieuses et culturelles, la majorité des événements de violence seraient gardés sous silence. En effet, les victimes d’agressions sexuelles qui dévoilent les événements seraient souvent stigmatisées. Ainsi, afin de conserver leur réputation face à la communauté, il ne serait pas rare de voir une famille marier leur fille à son agresseur.
Non seulement les femmes rohingyas sont en grand danger de violence sexuelle dans les camps de réfugiés, mais elles sont aussi davantage touchées par la violence conjugale. Force est d’admettre que les hommes profiteraient d’un environnement exempt de loi et de système judiciaire pour commettre des gestes illégaux.
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