Le Bureau de lutte aux infections transmises sexuellement et par le sang (BLITSS) semble préoccupé par l’accessibilité aux services de dépistage pour la population du pays. Selon une approche d’empowerment, l’organisme communautaire, desservant le Centre-du-Québec, fait un travail de prévention et d’intervention portant sur les ITSS.
Au niveau des services communautaire et public, le BLITSS accuse de longs délais de services pour les usagers, l’interruption du dépistage communautaire et un grand manque de ressources. À leur avis, cette situation représente un enjeu sérieux de santé publique. Les citoyen.ne.s ne devraient pas attendre jusqu’à un mois pour avoir accès aux services de dépistage.
Dernièrement, un rapport de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) révélait une augmentation importante et constante des cas d’ITSS. En ce sens, le BLITSS, croit qu’il est indispensable de permettre un accès universel au traitement afin d’empêcher l’expansion de telle épidémie. Toutefois, cela est peu réaliste s’il n’y a pas de service de dépistage accessible pour tous et toutes.
Cette situation est problématique puisque les difficultés d’accès peuvent freiner les gens dans leur demande de service. Cette situation pourrait potentiellement expliquer l’augmentation des cas d’ITSS.
Les organismes communautaires sont des acteurs essentiels dans la lutte aux ITSS, et ce, surtout auprès d’une clientèle plus vulnérable. Ainsi, il est nécessaire de lui offrir les ressources tant financières qu’humaines afin d’atteindre les objectifs gouvernementaux de diminution des ITSS.
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