La semaine dernière se tenait le salon de l’électronique grand public (CES) à Las Vegas et, pour la première fois, on pouvait retrouver dans la section bien-être et santé quelques stands de sextech. En effet, alors que les jouets sexuels font bel et bien partie des appareils électroniques largement consommés par le grand public, ils sont encore mal vus et leur visibilité est rare. D’ailleurs, si les vibrateurs, les masturbateurs et les applications connectées ont leur place au CES cette année, c’est en partie pour rattraper la polémique de l’année dernière où un prix d’innovation attribué à un jouet sexuel lui avait été retiré parce qu’il était jugé comme « immoral, obscène, et indécent », avant de lui être remis à la suite de contestations.

Cette année, le Lioness, un vibromasseur qui utilise l’intelligence artificielle pour permettre aux personnes qui l’utilisent de comprendre ce qui leur procure du plaisir par l’analyse des mouvements, de la pression et de la température du jouet figurait parmi les finalistes du prix du gadget de l’année. Le plaisir est évidemment une facette importante de l’industrie des jouets sexuels, mais ces derniers ont de multiples usages telles que la détente, l’éducation et la rééducation post-accouchement : autant de fonctions favorisant la santé et le bien-être et qu’on peut gagner à découvrir.

Références
https://www.lapresse.ca/societe/sexualite/202001/08/01-5256074-la-sextech-a-lessai.php 
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/01/10/un-an-apres-la-polemique-les-sex-toys-font-leur-entree-au-ces_6025386_3234.html 

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