Le sextage, soit l’envoi de messages (texte, photo, vocal, vidéo) à caractère sexuel, est une pratique normale et très répandue. Il est tout à fait valide et acceptable de vouloir partager ou recevoir des nudes, par exemple. L’important, c’est de valider le consentement de toutes les personnes impliquées.

Le respect, la bienveillance et le consentement sont aussi à la base des pratiques sexuelles en ligne.

L’envoi de contenu à caractère sexuel non sollicité est une forme de violence sexuelle. C’est une version numérique de l’exhibitionnisme. Avant d’envoyer du contenu à caractère sexuel à une personne, assure-toi qu’elle le désire vraiment et qu’elle soit disposée à le recevoir.

Il est essentiel de dénoncer le discours responsabilisant les victimes, le slut shaming et le victim-blaming, et d’arrêter de véhiculer un idéal d’abstinence lorsqu’il est question de partage d’images intimes.

Le slut shaming et le victim-blaming rallient un ensemble d'attitudes et de comportements individuels et collectifs.

- Le slut shaming, c'est le jugement, l'humiliation, la culpabilisation ou la stigmatisation posé en fonction d'un comportement, d'une attitude ou d'une expression sexuelle jugée 'hors norme'.
- Le victim-blaming, c’est le fait de responsabiliser une personne victime pour un acte qui lui a été infligé.

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