Pexels/Ketut Subiyanto – Photo modifiée par Les 3 sex*

Maison d’hébergement pour personnes violentées trop chère

27 mars 2024
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Le projet d’hébergement de seconde étape pour les victimes de violence domestique de Rouyn-Noranda est dit trop cher par la ministre de l’Habitation France-Élaine Duranceau, relate La Presse.

Avec un coût total de neuf millions, pour 11 appartements, la maison d’hébergement de deuxième étape est considérée trop dispendieuse selon la « logique comptable de “coût à la porte” », précise la chroniqueuse Rima Elkouri. Le coût est expliqué par la nécessité d’offrir un milieu de vie sécuritaire aux victimes et de prévenir les homicides conjugaux. Un hébergement de deuxième étape est la ressource secondaire qu'utilisent 8 % des victimes après avoir passé trois mois dans une ressources d’urgence. Il s’agit donc des personnes ayant vécu les plus lourds cas de violence conjugale.

Actuellement, dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, il n’y a aucune maison d’hébergement de deuxième étape. De plus, Alternative pour Elles, la maison d’hébergement d’urgence de Rouyn-Noranda, a eu un taux d’occupation de 119 %, l’an dernier. La maison d’hébergement d’urgence a accueilli cette même année 90 femmes et 58 enfants, et 2 139 femmes ont consulté à l’externe. 

Présentement, 58 % des demandes d’hébergement de seconde étape sont refusées, faute de place, indique la coordonnatrice de l’Alliance des maisons d’hébergement de deuxième étape.

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/2024-03-26/maison-pour-femmes-violentees/ce-qui-se-cache-derriere-les-900-000-la-porte.php 
https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-03-26/des-femmes-et-des-portes-trop-cheres.php

violence conjugale, abus, ressource d’aide, sécurité, protection, prévention, hébergement d’urgence, hébergement de deuxième étape

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