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États-Unis : difficulté d’accès aux soins de santé trans

27 janvier 2020
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NBC News rapporte qu’une étude récemment publiée indique que, parmi les personnes trans souhaitant avoir des bloqueurs d’hormones à l’adolescence afin de retarder la puberté, celles qui y ont accès ont des taux d’idéations suicidaires plus faibles à l’âge adulte, soit 75 % versus 90 %. Or, moins de 3 % des personnes désirant ce type de traitement aux États-Unis (environ 17 % des personnes trans) y accèdent.

En effet, alors que cette étude, tout comme de nombreuses autres, conclut que d’offrir des soins de santé trans permet d’améliorer significativement leur santé mentale, plusieurs États souhaiteraient toujours interdire les bloqueurs de puberté chez les personnes trans mineures, notamment. Pourtant, non seulement les répercussions de prescrire ce traitement chez les jeunes seraient positives, mais la science a également démontré que les bloqueurs d’hormones sont sécuritaires et réversibles. D’ailleurs, la criminalisation ne concernerait que les enfants trans puisque les bloqueurs pourraient être prescrits à des jeunes qui vivent une puberté précoce. Ainsi, la législation des États conservateurs concernerait directement les personnes trans pour qui l’accès à plusieurs autres soins de santé liés à la transition serait compromis.

Référence
https://www.nbcnews.com/feature/nbc-out/puberty-blockers-linked-lower-suicide-risk-transgender-people-n1122101 

Source
Non applicable

États-Unis, soins de santé, santé mentale, trans, transgenre, criminalisation, loi, jeunes, enfance, adolescence, puberté, suicide

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