Un récent rapport des Nations Unies analysant les stéréotypes de genre à l’échelle globale au sein de la population révèle que 90 % de la population entretiendrait des biais sur les personnes assignées femmes. L’étude s’est penchée sur la population de 75 pays rassemblant autour de 80 % de la population mondiale et elle révèle que ces préjugés sont présents dans l’imaginaire collectif, quel que soit le genre des personnes les perpétuant.
Parmi ces préjugés, nombreuses sont les personnes qui considèrent spontanément que les hommes cisgenres feraient de meilleurs chefs politiques ou des patrons d’entreprise plus compétents. Presque un tiers des personnes interrogées considèrent qu’il est acceptable qu’un homme batte sa conjointe dans certaines circonstances.
Si ces biais ont tendance à s’estomper dans certains pays ces dernières années, d’autres régions du monde seraient en régression. Cette réalité alarme de nombreux et nombreuses responsables politiques qui cherchent à imaginer des façons de résoudre ce déséquilibre.
Au-delà de la perception, ce travail de recherche révèle aussi la normalisation des violences faites aux personnes assignées femmes à travers le monde, ce qui suggère qu’il y a énormément de travail à faire pour assurer la sécurité de ces personnes à l’échelle mondiale.
Cette étude constitue, selon les chercheurs et chercheuses, un pas en avant vers une meilleure compréhension de l’ampleur du problème, pour ainsi penser à des solutions toujours mieux adaptées.
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