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Un deuxième cas de guérison du VIH

12 mars 2020
Flavie Collin
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Dix ans après le premier cas de guérison du VIH, une équipe de chercheur.e.s confirme la reproductibilité du traitement de transplantation de cellules souches.

« Le patient de Londres » aurait reçu une greffe de cellules souches et de moelle osseuse dans le cadre d’un traitement contre le cancer du sang. Les cellules souches du donneur étaient porteuses d’une mutation génétique (CCR5) qui empêche le VIH de s’implanter. À ce jour, « le patient de Londres » n’aurait présenté aucun symptôme du virus depuis plus de 30 mois.

D’autres personnes atteintes du VIH auraient reçu le même traitement, mais aucune autre ne présenterait des signes de rémission aussi avancée. Nous pouvons nous attendre à compter de nouveaux cas dans le futur, mais il faudra toutefois être patient.

Ce traitement menant à la guérison serait toutefois lourd et très risqué. En effet, le taux de mortalité pour une transplantation de cellules souches représenterait 10 % des interventions. De plus, ce traitement soulève plusieurs questionnements éthiques pour les professionnel.le.s de la santé.

Certain.e.s scientifiques se disent prudent.e.s face aux résultats du traitement. Il faudra un échantillon plus considérable afin d’analyser l’efficacité du traitement et la probabilité de réémergence du virus après la guérison. Malgré cela, ce genre d’avancée médicale est importante, surtout considérant que le VIH résistant aux médicaments est une préoccupation de plus en plus grande. 

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/202003/10/01-5263979-deuxieme-cas-mondial-de-guerison-dun-patient-atteint-du-vih.php

Source
Non applicable

VIH, rémission, cellule souche, moelle osseuse, Londres, mortalité, virus, traitement, éthique

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