La crise sanitaire rend les victimes du trafic humain déjà très vulnérables encore plus fragiles. La majorité des victimes étant des enfants, les difficultés et les risques s’ajoutent dans ce qui abonde déjà au coeur de leur réalité. En effet, selon le UN Office on Drugs and Crimes (UNODC), le confinement et la fermeture des services publics comme les écoles restreignent davantage la possibilité pour les enfants de demander de l’aide et de s’échapper. Pour eux et elles, l’école s’agit de l’unique source de nourriture et d’aide en général. Son inaccessibilité ajoute un degré de précarité aux enfants qui, au risque de leur santé, doivent souvent quémander dans la rue pour trouver à manger. L’exposition aux abus est ainsi accrue.
Le risque de contracter la maladie à coronavirus est d’ailleurs d’autant plus important pour les victimes du trafic humain, qui sont en contact physique avec plusieurs individus quotidiennement.
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Non applicable
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