Bien que la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) appuie fortement le retour obligatoire de l’éducation sexuelle dans les écoles québécoises, elle s’alarme des conditions de mise en place du programme. La FQPN critique la formation insuffisante des
enseignants, le manque de ressources accordées aux écoles ainsi qu’un manque de collaboration avec les familles des élèves et le milieu communautaire.
Nesrine Bessaih, la présidente de la FQPN, affirme que le gouvernement ne devrait pas hésiter à renforcer les ressources pour ce cours. Elle estime que l’éducation sexuelle est un investissement et qu’elle est une piste de solution pour contrer les violences sexistes et homophobes.
Toutes les écoles provinciales doivent offrir la matière aux étudiants dès la première année du primaire. Par contre, plusieurs établissements scolaires n’ont pas l’intention de livrer le cours avant cet hiver.
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