Encore aujourd’hui, bien qu’une personne atteinte du VIH puisse bien vivre grâce à la trithérapie, elle ne peut toujours pas en guérir. La raison est qu’il existe des cellules réservoirs, soit des cellules du système immunitaire dans lesquelles le VIH se trouve dans un état considéré latent, échappant ainsi aux traitements. Toutefois, La Presse rapporte qu’une étude menée à l’Université de Montréal a révélé que les cellules réservoirs sont moins statiques qu’il n’y paraissait. En fait, lorsque les cellules immunitaires contenant le VIH se multiplient pour combattre les microbes au quotidien, le virus se réplique également.
Afin de freiner cette réplication, il pourrait être possible de donner des antibiotiques ou des antiviraux aux personnes séropositives, en plus de leur trithérapie. Par contre, il n’est pas certain que les effets positifs vaillent la peine en raison de la possible interaction des traitements ainsi que des effets secondaires. Afin d’évaluer les impacts d’un tel traitement sur les réservoirs du VIH et sur la santé des personnes porteuses, une nouvelle étude pourrait éventuellement être réalisée.
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