Radio-Canada rapporte que dès cet automne, le gouvernement Legault désire déposer un projet de loi interdisant les thérapies de conversion au Québec, utilisées dans le but de changer l'orientation sexuelle d’une personne LGBTQ+, et désire offrir réparation pour les personnes qui en ont subie une. Le Québec serait la cinquième province canadienne à bannir cette pratique.
Des intervenant.e.s qui dénoncent ce type de thérapie souhaitent que les ordres professionnels soient mieux outillés pour lutter contre ce problème. Tout d’abord, Ariane Marchand-Labelle, du Conseil québécois LGBT, croit que ces thérapies ont des conséquences émotionnelles et financières graves sur les personnes des communautés LBGTQ+. De ce fait, elle souhaite que le gouvernement Legault offre un encadrement à l’Ordre des psychologues du Québec et au Collège des médecins.
Par la suite, Antoine Beaudoin Gentes, de l’organisme Enfants transgenres Canada, propose une mise à jour dans les formations universitaires afin que « les spécialistes de la santé puissent accompagner adéquatement, de façon inclusive et sécuritaire, les jeunes qui se questionnent sur leur identité de genre. » Ces deux personnes croient que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a un rôle important à jouer contre les thérapies de réorientation sexuelle, puisque les enfants et les adolescent.e.s sont souvent les premières victimes.
Enfin, Laurent Breault, de la Fondation Émergence, rappelle l’importance d’offrir réparation aux personnes aînées LGBTQ+ vivant des séquelles psychologiques et physiques de l’époque où l’homosexualité était criminalisée et que les thérapies de conversion étaient à leur apogée.
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