Il semblerait que le chef d’état-major de la Défense et la sous-ministre présenteront des excuses aux personnes ayant subi des inconduites sexuelles au sein des Forces armées canadiennes.
L’année dernière, plusieurs actions collectives entamées par des membres passé.e.s et présent.e.s de l’Armée avaient été stoppées par une entente à l’amiable de 900 millions de dollars conclue avec le gouvernement fédéral. L’avocat Jonathan Ptak, qui représentait certain.e.s des plaignant.e.s, affirme que les excuses seraient offertes volontairement par le Canada, puisqu’elles ne faisaient pas partie de l’entente conclue l’an dernier.
Marie-Claude Gagnon, une ancienne réserviste navale à l’origine de la création d’un groupe de survivant.e.s, estime que si les excuses viennent « de l’armée elle-même et de la Défense, cela montre une sorte de validation, que cela s’est vraiment produit ». Selon Jessica Lamirande, porte-parole du ministère de la Défense, « Les excuses sont un élément important du rétablissement des relations avec les personnes lésées ».
La lutte contre les inconduites sexuelles au sein de l’Armée canadienne au cours des dernières années a été menée par le général Jonathan Vance, qui a pris la tête de l’état-major de la Défense en 2015. Bien qu’il ait annoncé sa retraite cet été, Gagnon estime que ces excuses pourraient constituer un bel héritage pour le général Vance. Toutefois, en raison de la pandémie de COVID-19, on ignore encore les détails et le moment où ces excuses seront présentées.
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