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COVID-19 : peu de femmes dans les ressources d’aide

10 février 2021
Charlotte Lopez
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Depuis le début de la pandémie, des organismes communautaires aidant les femmes en difficulté, comme la Maison Passages, La rue des Femmes ou l’Auberge Madeleine, ont constaté une baisse de leurs visites. Le Devoir rapporte que les directrices de ces ressources sont très inquiètes et se demandent où sont passées ces femmes qui viennent, d’habitude, se réfugier en grand nombre pour quelques nuits sous leurs toits.

Geneviève Hétu, directrice générale de la Maison Passages, explique que généralement le taux d’occupation de la ressource est de plus de 80 %. Cette année, il a chuté à 63 % et il arrive que les lits se retrouvent vides. Même chose pour le nombre d’appels, au mois de janvier, l’organisme a reçu 39 appels, contre 90 hors pandémie.

Certaines de leurs hypothèses sont que ces personnes en difficulté ont peut-être préféré rester chez elles en ce temps de pandémie, malgré la violence qu’elles peuvent y endurer. D'autres pourraient avoir pu bénéficier de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et réussi à dormir dans des chambres d’hôtel de temps en temps. D’autres encore, proposeraient des faveurs sexuelles contre un hébergement temporaire.

Les directrices de ces organismes avancent que l’état de santé des femmes qu’elles rencontrent a empiré avec la pandémie. « Celles qui consommaient consomment plus, celles qui étaient désorganisées le sont encore plus, oui, la situation s’est détériorée », déplore Nicole Pelletier, directrice à La rue des Femmes.

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/594851/refuges-on-ne-sait-pas-ou-sont-les-femmes?

risque, confinement, COVID-19, isolement, personne seule, santé, santé mentale, santé psychologique, protection, sécurité, soutien, solidarité

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