Radio-Canada rapporte que le 14 février dernier a eu lieu la 30^e édition de la marche pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, dont la date commémore la journée où le corps de Cheryl Ann Joe, assassinée à Vancouver en 1992, a été retrouvé. Cette année, la marche annuelle de Vancouver a eu lieu en tenant compte des mesures sanitaires. Quelques autres rassemblements ont été prévus à travers le Canada et des vigiles en ligne ont également eu lieu pour rassembler les gens de tout le pays.

À l’issue de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA), de nombreuses recommandations ont été émises pour endiguer les violences physique, psychologique, sexuelle et sexiste à l’encontre des filles et des femmes autochtones. Pourtant, plusieurs personnes dénoncent l’inaction des différents paliers gouvernementaux et déplorent l’absence d’un processus permettant d’évaluer l’évolution de la situation. Les filles et les femmes autochtones sont toujours sujettes aux violences systémiques et sont particulièrement vulnérables en cette période de pandémie.

Références
https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1770614/enffada-vigile-justice-precarite-solution-14-fevrier
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1770904/enffada-ceremonies-pandemie-manitoba-femes-disparues-ressources
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1770834/autochtone-racisme-violence-conjugale-dtes 

Sources
https://www.mmiwg-ffada.ca/fr/final-report/
https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/Rapport-compl%C3%A9mentaire_Qu%C3%A9bec-1.pdf