NBC News rapporte qu’aux États-Unis, l’année 2021 pourrait compter un nombre de nouvelles lois anti-LGBTQ+ plus élevé à elle seule que lors des trois dernières années combinées. Pour le moment, huit projets de lois ont été adoptés et de nombreux autres sont en attente d’un verdict dans les différents états du pays. La majorité d’entre eux concernent les personnes trans : interdiction pour les athlètes de jouer dans l’équipe correspondant à leur genre, limite ou interdiction d’accès aux soins de santé trans-affirmatifs pour les personnes mineures, restriction d’accès aux salles de bains communes ou aux vestiaires, possibilité de leur refuser des soins pour des motifs religieux ou moraux, etc. En Arkansas, un projet de loi interdisant aux personnes mineures d’avoir recours à des soins d’affirmation de genre (par exemple des bloqueurs d’hormones) a déjà été adopté. La détresse se fait ressentir chez les jeunes trans : évaluation de la possibilité de se procurer les médicaments sur le marché noir, tentatives de suicide, etc.
Des groupes citoyens militants, des groupes de défense des droits et des associations médicales tentent toutefois de faire pression sur les gouverneur.e.s en leur fournissant des informations validées par la science sur les effets dévastateurs des projets de lois qui leur sont présentés. D’ailleurs, l’adoption de certains de ceux-ci a été évitée par le droit de veto des gouverneur.e.s qui s’y sont opposé.e.s. Malheureusement, il est également arrivé que la législation d’un État annule un veto et procède tout de même à l’adoption d’un projet de loi discriminatoire.
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