Radio-Canada fait état de la détresse psychologique croissante des jeunes des communautés LGBTQ+ en raison de la pandémie. Les spécialistes s’entendent pour dire que cette population est plus vulnérable à des problèmes de santé psychologique en lien avec les impacts négatifs des mesures de confinement que la population générale.
La fermeture des écoles a particulièrement touché les jeunes des communautés LGBTQ+ qui ont vécu, dans la dernière année, davantage d’états dépressifs, d’anxiété, d’épuisement et de traumatisme. D’ailleurs, le centre d’aide d’Interligne, qui offre du soutien aux personnes LGBTQ+ du Canada, a connu une augmentation de 30 % des demandes de services depuis le début de la pandémie.
Cela s’explique par le fait que l’école devient, pour plusieurs membres des communautés LGBTQ+, un facteur de protection à la détresse psychologique. Effectivement, les ressources du milieu scolaire et le soutien social d’autres jeunes des communautés sont bénéfiques pour cette population. Une étude menée au début de la pandémie révèle que le soutien social protège quatre fois plus les membres des communautés LGBTQ+ que les personnes hétérosexuelles et cisgenres.
Le manque de services et d’espaces sécuritaires pour les jeunes LBGTQ+ est un problème criant à travers le pays. Afin de pallier ce manque de ressources et réaliser un recensement des besoins, l’organisme Fierté Timmins Pride invite la population à répondre à ce sondage. En cas de détresse, n'hésitez pas à demander de l’aide auprès d’Interligne.
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