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Étude sur le lien entre le VPH et les risques d’accouchement prématuré

21 septembre 2021
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L’Université de Montréal (UdeM) rapporte que Helen Trottier, chercheuse au CHU Sainte-Justine et professeure à l’UdeM, a mené, avec son équipe de recherche, une étude qui démontre qu’une infection persistante par le virus du papillome humain (VPH) de type 16 ou 18 chez les personnes enceintes peut accentuer les risques d’un accouchement prématuré.

Sur les 899 personnes enceintes qui ont participé à cette étude, 378 d’entre elles étaient infectées par le VPH de type 16 ou 18. Joseph Niyibizi, qui est le premier auteur de cette recherche, mentionne que « comparativement aux [personnes] non infectées, le risque d’accouchement prématuré s’est trouvé triplé chez les [personnes] enceintes ayant une infection persistante par le VPH 16 ou le VPH 18 ».

La Dre Marie-Hélène Mayrand, cochercheuse du projet, clinicienne-chercheuse en gynécologie au Centre hospitalier de l’UdeM (CHUM) et professeure à l’UdeM, souligne l’importance de se faire vacciner contre les infections par le VPH, idéalement avant les premières relations sexuelles, puisque les symptômes ou les lésions peuvent ne pas être visibles.

Les résultats de cette recherche sont importants puisqu’ils pourront permettre d’éviter les naissances prématurées liées à cette infection.

Référence
https://nouvelles.umontreal.ca/article/2021/09/15/les-femmes-porteuses-du-vph-courent-un-risque-eleve-d-accouchement-premature/

ITSS, prévention, grossesse, naissance, accouchement, santé sexuelle, virus, parent, prématurité

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