La Presse rapporte qu’un avocat indépendant a été mandaté par la Cour supérieure du Québec pour contre-interroger une femme dans une affaire de divorce afin d’éviter que ce soit son ex-conjoint, présumément auteur de violences à son égard et se représentant lui-même, qui soit face à celle-ci.
Cette décision, rendue par la juge Marie-Claude Armstrong face à la requête de l’avocate de la femme, a été prise notamment en lien avec une condamnation provenant d’un précédant jugement envers l’homme et afin que son ex-conjointe se sente en sécurité. D’ailleurs, le recours à un avocat « paravent » dans un cas semblable est une pratique existant déjà en droit criminel et dans le droit civil de certaines autres provinces. Bientôt, la loi sur la réforme du droit de la famille en fera probablement une pratique plus courante au Québec également.
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