Selon La Presse, l’accès aux services médicaux pour le retrait du stérilet représente un défi important, ce qui amène certaines personnes à faire l’intervention sans l’aide d’un.e professionnel.le.
Maude Plourde-Desjardins s’est fait refuser le retrait de son stérilet par sa médecin, puisque selon cette dernière, le condom n’est pas un moyen de contraception judicieux. Mme Plourde-Desjardins lui a mentionné vouloir enlever son stérilet à cause de maux de ventre et par souci de santé. Sa médecin lui a alors prescrit des médicaments antidouleurs, sans égard à sa demande.
Malgré une quinzaine d’appels dans les cliniques et les CLSC dans l’espoir de remédier à sa situation, Mme Plourde-Desjardins n’a pas été en mesure de trouver un.e médecin qui accepterait de lui retirer son stérilet. Aucun.e ne pouvait répondre à sa demande ; soit le service de retrait n’était pas offert, soit le service avait été coupé dû à la situation de la COVID-19, soit qu’ils ou elles ne prenaient seulement que leur patient.e.s.
À l’aide de tutoriels en circulation sur Internet, Mme Plourde-Desjardins a donc procédé elle-même au retrait de son stérilet.
Bien qu’elle soutienne que le condom n’est pas le moyen le plus infaillible, la Dre Martine Bernard, obstétricienne-gynécologue à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, considère que la décision du moyen de contraception appartient au ou à la patient.e. La Dre Bernard, tout comme Mme Marjorie Larouche, du service des affaires publiques au ministère de la Santé et des Services sociaux, ne recommande pas le retrait d’un stérilet par soi-même, et ce, tant à cause du risque important de blessures que par souci d’hygiène.
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