Selon Bloomberg, la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, serait maintenant la principale défenseure du droit à l’avortement au sein du gouvernement fédéral. Alors que le président Biden est critiqué pour sa timidité face à cet enjeu, la vice-présidente a récemment défendu ouvertement le droit à l’avortement face à un groupe de leaders religieux de Los Angeles. Elle a notamment indiqué que « de supporter l’arrêt Roe c. Wade et tout ce que cela implique ne veut pas dire d’abandonner ses croyances », mais plutôt de reconnaître que l’avortement est une décision qui relève de la personne elle-même et non du gouvernement. Mme Harris a également prononcé un discours le mois dernier devant EMILY’S List, un groupe supportant l’élection des femmes en faveur de l’avortement, durant lequel elle a dénoncé les Républicain.e.s et les juges de la Cour suprême qui souhaitent s’en prendre aux droits et libertés des femmes et des personnes ayant un utérus.
De son côté, le président Biden s’oppose également au possible renversement de Roe c. Wade, décision historique de la Cour suprême protégeant le droit à l’avortement, mais son attitude soulève des questionnements. Au début de sa carrière politique, Joe Biden était opposé à cette même décision et avait voté en faveur de certains projets de loi restreignant l’avortement. D’ailleurs, le président aurait prononcé le mot « avortement » seulement deux fois en public depuis le début de sa présidence, ce qui exprime une certaine réticence de sa part à aborder explicitement le sujet.
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