Ce n’est qu’en septembre 2018 que la Cour suprême indienne a abrogé l’article 377 du code pénal, qui criminalisait les rapports entre personnes du même sexe. France24 rapporte l’état de la situation aujourd’hui, quatre ans plus tard, pour les communautés LGBTQ+. À Delhi, comme dans d’autres grandes villes du pays, les lieux LGBTQ+ se sont multipliés et les personnes qui les fréquentent n’auraient plus à se cacher ou à craindre une arrestation par les autorités. Des personnes célèbres comme Tejeshwar Sandhoo, influenceur et activiste LGBTQ+, jouit de ces nouvelles liberté et visibilité depuis la décriminalisation de l’homosexualité : « Maintenant, je n’ai plus aucune crainte. Je n’ai pas peur d’être rejeté à cause de ma sexualité, je peux être fier, à l’intérieur comme à l’extérieur [des lieux LGBTQ+] ».
Malgré une nouvelle prise de conscience collective, les représentations culturelles sont tenaces. Le réalisateur gai de cinéma indien Onir croit que l’acceptation des communautés LGBQT+ par les personnes hétérosexuelles n’est pas gagnée d’avance : « La plupart du temps, la représentation qu’elles se font des personnes LGBTQ+ est issu d’un point de vue très hétéronormé ». Le prochain combat visé est celui du mariage pour tous, mené simultanément avec celui d’une meilleure inclusion de toute orientation sexuelle et de genre au sein de la société indienne.
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