Selon Amnesty International, les droits à la santé, au logement et à l'emploi pour les personnes trans en Asie et dans les îles du Pacifique se sont grandement détériorés au plus fort de la pandémie de COVID-19. 

Le rapport Pandémie ou pas, nous avons le droit de vivre d’Amnesty International a recensé des cas de discrimination, de violence et de marginalisation dans 15 pays de l’Asie-Pacifique. Les mesures de confinement ont amené des difficultés supplémentaires aux personnes trans, dont entre autres un manque de logements sûrs, des problèmes d’accès aux soins d’affirmation de genre et des violences domestiques accrues.

La discrimination et la stigmatisation vécues par les personnes trans se reflètent par l’impossibilité d’accéder à une sécurité d’emploi, à des prestations sociales ou à des protections prévues par le droit au travail. Le manque de personnel médical spécialisé, voire le refus de celui-ci à les soigner, l'accès plus restreint aux soins de santé et aux traitements hormonaux ne sont que quelques exemples d’obstacles auxquels elles font face.

Amnesty International demande que les gouvernements du monde entier tirent des enseignements du rapport pour éviter de laisser les personnes trans dans une aussi grande vulnérabilité.

Source
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2022/11/asia-pacific-pandemics-transgender-rights/