Le premier décembre, Le Devoir s'entretenait avec des spécialistes du milieu à l'occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le VIH/sida.
Cet article rapporte que grâce aux recherches, avancées technologiques et traitements maintenant offerts, le nombre de décès dû au VIH est toujours en diminution au Québec. Le Devoir rappelle que, grâce à la trithérapie, traitement rendant la charge virale indétectable, bon nombre de personnes peuvent maintenant mener une vie normale et ne plus être contagieuse. Face à la complexité du VIH, la guérison complète est cependant toujours entravée par la présence de virus cachés dans les organes. Aussi, certaines conséquences dont l'affaiblissement du système immunitaire et un vieillissement prématuré sont soulevées notamment en lien avec des dépistages tardifs. La communauté scientifique s’affaire avec acharnement à élaborer des stratégies permettant d’éradiquer complètement le virus ainsi qu’à prévenir l’infection.
La clinicienne et chercheuse au CHUM, Madeleine Durand, rapporte que les membres des Premières Nations ainsi que les femmes seraient présentement les groupes recevant le plus de nouveaux diagnostics positifs à l’infection. Elle souligne également les enjeux face à la stigmatisation de l’infection, minant la santé et la qualité de vie et de santé des individus concernés.
Le Devoir s’est également entretenu avec Andrés Finzi, spécialiste des rétrovirus au Centre de recherche (CR) du CHUM ainsi qu’ave Nicolas Chomont, spécialiste en virologie au CR du CHUM. Tous deux ont soulevé que la lutte contre le VIH/sida comporte plusieurs défis et que bon nombre de stratégies doivent être adoptées afin de les contrer.
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