Selon l’Université de Montréal, la professeure de psychiatrie et d’addictologie Patricia J. Conrod aurait établi un lien entre l’utilisation accrue des médias sociaux chez les personnes adolescentes et le développement de troubles alimentaires. Cette étude, publiée dans le journal Psychology & Health, a été menée sur une période de 5 ans auprès de 3800 élèves d’écoles secondaires de Montréal.
Bien que le temps global passé devant un écran contribue déjà à une faible estime de soi et à l’augmentation des symptômes associés aux troubles alimentaires, ces effets sont particulièrement élevés chez les personnes adolescentes utilisant les médias sociaux, selon l’équipe de recherche. L’influence des médias sociaux sur cette population passe notamment par « l’exposition prolongée et le partage d’images produites par les pairs faisant la promotion de standards de beauté et de minceur non réalistes », rapporte l’Université de Montréal. Ainsi, certains contenus ou images sont valorisés au sein des médias sociaux, ce qui contribue à renforcer des stéréotypes déjà présents concernant l’image corporelle, créant une « représentation biaisée de la société ».
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