L’industrie des produits menstruels s'apprête à accueillir une innovation majeure, rapporte La Tribune. C’est une jeune entreprise britanno-colombienne qui travaille à mettre en marché des serviettes et tampons 100 % compostables, fabriquées à partir de résidus végétaux domestiques et agricoles. Comparativement aux produits biodégradables, qui ne font que se dégrader en petites particules partiellement utiles à l’environnement, les serviettes et tampons d’Aruna Revolution se transforment en matière entièrement compostable.
Co-fondé par Rashmi Prakash, ingénieure biomédicale, et Lanna Last, diplômée en arts et entrepreneuse, Aruna Revolution fut développé dans un esprit d’économie circulaire. Se servir de déchets pour créer un produit, qui au lieu d’être enfoui en fin de vie, aura plutôt une utilité secondaire à titre de fertilisant. Pour la production des serviettes et tampons, les fondatrices se sont associées avec l’entreprise trifluvienne Innofibre, avec qui elles auraient un partenariat en ce qui a trait à la recherche et au développement. Chez Innofibre, le produit est conçu à l’aide d’un procédé semblable à celui utilisé pour nettoyer le coton, ce qui permettrait d’éliminer toute forme de bactéries.
Pour l’instant, les entrepreneuses s’affairent à développer un produit hautement sécuritaire. Pour l’avenir toutefois, elles rêvent d’étendre leur offre aux couches, serviettes de maternité et autres produits faits de fibres non tissées.
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